Le confort que l’on sacrifie au nom de la mode

Hier j’ai dîné avec une amie qui ne porte jamais de pantalons parce qu’elle les trouve inconfortables. J’ai trouvé cela surprenant.

Même si la sensation de mon Levis qui me cisaille le ventre alors que je tape mon article affalée dans un canapé confirme ses dires, je ne me pose pas ce genre de questions quand je porte un jean. Je le mets parce que je le trouve chouette et puis c’est tout. Qu’il me coupe légèrement digestion et circulation est un effet secondaire auquel je ne prête même pas attention. Oh, je m’en aperçois bien si j’y réfléchis, mais « c’est comme ça ». A vrai dire, je sacrifie spontanément une partie de mon confort au nom de la mode sans que celà m’apparaisse comme un compromis de type « il faut souffrir pour être belle ». La satisfaction que je retire d’avoir les jambes sanglées dans un denim qui claque est largement supérieure à l’inconfort qu’il pourrait me causer.

Alexa Chung est d’accord avec moi : « you know, I was talking to someone the other day about how jeans aren’t actually comfortable; it’s a huge fallacy. So, I am still very interested in aesthetics,” “with clothes, I can put up with quite a bit of discomfort ». En gros, elle raconte que les jeans n’ont jamais étés confortables et que c’est une grosse supercherie.   Mais elle est prête à sacrifier un peu de son confort au nom de l’esthétique.

Je pense que c’est le cas de la plupart des filles lookées (même si on PEUT être super lookée SANS sacrifier une once de confort!).

D’où ma surprise quand mes clientes pointent l’inconfort causé par tel ou tel vêtement… alors que je ne l’avais jamais considéré comme un problème.

Pour les conseiller, je m’adapte à leur exigences d’aisances vestimentaire.

Mais aujourd’hui, une fois n’est pas coutume, on va parler de moi.

Voici les petits désagréments que je tolère au nom de la mode (non pas en victime mais en sujet consentant).

1/ Porter de vraies chaussures plutôt que des baskets

Alors que, comme quiquonque ayant déjà porté des baskets, je sais pertinnement que ce sont les souliers les plus confortables au monde.

Pourtant, je ne me sens pas bien quand j’en mets. Je trouve ma silhouette pataude, ça manque de classe, c’est un peu mou. J’adore sur les autres. Mais sur moi non. Je prefère mille fois avoir du chien avec des chaussures en cuir qui claquent le sol (et me compriment un peu le pied).

2/ Porter des talons (un peu) hauts

Je suis la reine de la balade parisienne en talons hauts ce qui ne manque pas d’impressionner mes clientes lors de nos sessions shopping. Je les choisis confortables quand même, je ne suis pas folle vous savez.

A mes yeux, aucun inconvénient à passer la journée juchée sur mes petits talons Chie (de véritables chaussons franchement) ou mes sabots Swedish hasbeens.

Après, je ne vous cache pas qu’il m’arrive de me tordre un peu la cheville sur les pavés quand mon esprit vagabonde.

3/ Porter des talons très hauts

Ok, je suis un peu folle vous savez.
Je confesse une passion pour les jolis souliers (très) hauts perchés à laquelle j’ai plusieurs fois succombé en boutique… Alors quelques fois, je les sors, pour une soirée ou un évènement.

Assez douée pour me déplacer élegamment, je n’en souffre pas moins sous la plante des pieds… sans que celà me pousse à me déchausser pour autant et finis dignement mais douloureusement la soirée, jurant mais un peu tard qu’on ne m’y reprendra plus.

Pour éradiquer le problème à sa source, j’ai décidé de ne plus acheter ce type de merveilles douloureuses. Las, une rechute est vite arrivée. J’ai une recherche Vinted Aquazurra…

4/ Porter des jeans 100% coton

Sans élastanne ouais. Pour la dégaine, les belles fesses, l’esprit rock, tout ça.

Je les aime tant que je remarque à peine qu’ils me scient l’estomac quand je déjeune assise et me coupent la circulation des jambes quand je les entremele (c’est le terme qui s’applique à la position chelou que j’adopte).

5/ Porter des ceintures qui me sanglent la taille

Même combat que les jeans.

6/ Porter des mini-jupes et robes moulantes

Et être ensuite obligée de me comporter comme une lady pour ne pas flasher ma culotte.

Par contre, les versions qui entravent mes mouvements ça c’est ma limite personnelle.

7/ Porter des collants

Ne vous méprenez pas, les collants c’est super confortable quand on sait choisir les bons (la large bande à la taille mesdames).

MAIS qu’est ce que c’est pénible à enlever et à remettre avec délicatesse quand on va aux toilettes, pfffff. Et puis faire attention à ne pas les déchirer toute la journée.

8/ Porter des trucs qui grattent (un peu)

Je ne suis pas masochiste, il s’agit d’erreurs de casting… mais maintenant qu’ils sont dans mon dressing et que je les aime, j’ai du mal à m’en séparer au seul motif qu’ils sont un rien irritants. Alors je les garde, et supporte la légère démangeaison.

Je fais plus attention désormais.

9/ Porter des vestes qui serrent un peu

Un blazer cintré ne permet pas de faire des exercices de fitness. Ce qui est gérable au quotidien.

Mais est un peu génant quand on fait défiler les cintres bras levés dans une boutique.

10/ Porter des soutien-gorges en dentelle et avec des baleines

J’ai un amour immodéré de la belle lingerie. Les petits triangles modernes comme les vrais balconnets pigeonnants en dentelle et baleines à la Aubade.

Alors j’en mets pour me faire plaisir à moi-même, c’est comme une armure sexy.

(Et no bra le lendemain.)

11/ Porter des boucles d’oreilles (un peu) lourdes

Pas trop quand même, mais assez pour que je les sente peser et aie envie de m’en débarasser à la fin de la journée.

Je confesse également continuer à porter une paire de boucle d’oreille en toc malgré la légère allergie qu’elles me causent. Elles sont trop chouettes que voulez vous.

Hier j’ai regardé un épisode de The Crown dans lequel Margaret Thatcher retire ses clips en nacre avant de passer un coup de téléphone. Un geste anodin qui dit beaucoup des sacrifices que les femmes consentent au profit de leur habillement.

12/ Mettre du mascara

Ce qui m’empêche de me frotter les yeux. La vie est difficille.

13/ Avoir les cheveux longs 

C’est plus simple rasés hein au fond. Ils m’agacent, ils s’emmellent, ils ne sont pas capable de se nourrir tous seul. NUL.

14/ S’épiler

En vérité, je rase la grande majorité et considère cette partie comme un instant détente sous la douche (et surtout pas obligatoire, je le fais quand l’envie me prend).

L’épilation par contre, ben ça fait mal voilà, mais je ne peux pas s’en passer, convictions féministes ou pas je m’en fiche, si je ne le fais pas je trouve ça moche.

15/ Avoir les ongles longs

Les ongles très longs et vernis de rouge de ma grand-mère coiffeuse étaient un objet de fascination quand j’étais petite. Ils me semblaient bien plus attrayants que les sages ongles courts naturels de ma mère.

Dès mes 13 ans, j’ai fait fructifier les gènes de mamie (qui me garantissent des ongles forts et résistants) pour créer mes propres griffes que j’ai laquées de vernis nacré. Une tentative vite réprimée par la police paternelle.

Depuis, je voue un amour aux ongles ultra longs et regarde avec fascination cette vague de jeunes femmes qui vivent leur vie armées de prothèses ongulaires démesurées.

Alors que c’est clairement handicapant! Même sans rajouts acryliques, impossible de faire de la patisserie sans en recolter la moitié avec mes mini pelleteuses, rapidement ils forment des accrocs qui s’accrochent aux vêtements, jusqu’à ce que j’en casse un et que je les coupe tous… c’est vraiment pour l’amour de l’art que je me les inflige régulièrement.

CONCLUSION:

Arrivée à la fin de cet inventaire, j’ai un peu le vertige. L’impression de m’imposer à moi-même des contraintes du passé. Mon esthétique s’est construite sur des représentations d’une féminité sophistiquée. J’y suis accoutumée et y soustrait bien volontiers sans jamais m’y sentir contrainte. Ce qui ne m’empêche pas d’être consciente de la dissonance entre les canons esthétiques féminins et masculins. Un constat qui ne va clairement pas dans le sens du féminisme: soit l’égalité entre femmes et hommes.

Si j’accueille bras ouverts ces contraintes, en sont elles toujours? Au fond, oui, être la femme que j’ai envie d’être me fatigue les pieds, entrave un peu mes mouvements et me demande d’y investir du temps et de l’argent.

Pourtant je n’ai aucune envie de changer. Parce que ça me plaît.

Aujourd’hui, des femmes choississent une esthétique féminine plus libre, loin de ces canons contraignants. Je ne suis pas de celles-ci mais je les trouve belles. Être confortable ne signifie pas manquer d’allure. Bien au contraire parfois.

En tant que conseillère en style, je n’impose pas aux autres les efforts que je fais pour moi mais trouve pour chacune les solutions qui correspondent à ses attentes.

Comme créer des looks avec de belles baskets.

Et vous? Que « sacrifiez » vous au nom de la mode?

Comments
35 Responses to “Le confort que l’on sacrifie au nom de la mode”
  1. Famous Coat dit :

    Fashion often demands sacrifices, but is comfort truly worth the trade-off? Discover the balance between style and ease in Parisian fashion. Complete your look with a stylish jacket from Famous Jackets, where comfort meets elegance.

  2. Libby dit :

    I didn’t realize it was ok for blazers to fit tight! I always find ones that have the shoulder seams right where they should be but when I can’t do jumping jacks in them I figure they’re somehow too small still. Interesting…

    My husband and most of the men I know really don’t like « dressy » or fancy styles and most (excepting my very smart husband) are happy to tell you so. This is how I have confidence that when I do wear heels or dress up, it is absolutely and only for me.

    I think it is human to love beauty – a beautiful mountain vista or a beautiful outfit. Its all good.

    • Aloïs Guinut dit :

      Not to fit tight per say but when they fit just right, you cannot really raise your arms in a comfortable manner.
      And I know this for sure because I do that all the time when reaching for clothes as a personal shopper.
      The only way is to have an oversized blazer. (and I also have one).
      Thanks for sharing!

  3. Jean dit :

    C’est peut-être les hommes qui devraient s’imposer plus de contraintes. Il fut un temps où l’élégance était également une préoccupation masculine… Petite pensée venant d’un homme intéressé par le sujet, tombé un peu par hasard sur ton article ^^

  4. Christine dit :

    HI Alois
    A great read and I so agree with you! I am 71 and love to « dress » for my day.
    I love high heels and sometimes wear sneakers (classy ones of course!) with jeans but, like you, I feel as though I am lacking my usual style and even though I like the look of them on others, I feel sloppy when I wear them.
    This year, due to Covid 19, there have not been so many outings but I am looking forward to rectifying this as summer is upon us here in the Southern Hemisphere.
    Keep up the good work and thanks again for your blog 🙂

  5. Anne dit :

    What a fun read, and so true. I rarely suffer like this any more though as I am in my later years and comfort is more important to me. When I do have to dress up for a smart occasion I will grin & bear it for a few hours but that is all. If I have to look smart for a whole day, I will dress comfortably but chicly. I find this is easier nowadays with the better fabric options available, especially in shoes/boots.

  6. Lana dit :

    No to all of the above – except occasional slightly tight blazer and slightly heavier than usual earrings 😉 . I’m not that young and don’t have someone super special to impress with my style and pay for it with my suffering. Yes to comfy clothes and sneakers anywhere and everywhere.
    However in my younger years I’ve done enough of all the things mentioned in the post – but not anymore. Fun read anyway 🙂 .

  7. Pauline dit :

    Super intéressant cet article !
    Qui me fait réaliser que plus ça va, plus j’abandonne certains trucs stylés mais inconfortables dont je m’accommodais pourtant très bien à vingt ans.
    Je n’ai pas porté de talons haut depuis des années (j’ai vécu dans un appartement en haut d’un chemin extrêmement pentu pendant deux ans, ça m’a fait passer au 100% plat… et depuis je n’arrive définitivement plus à trouver le courage de reporter mes bottines à talon. Il faudrait peut-être que j’accepte que c’est fini entre nous et que je leur trouve repreneur d’ailleurs, plutôt que de les laisser tristement prendre la poussière, mais j’ai encore une once d’espérance).
    Par contre j’accepte tout à fait l’inconfort des gros godillots type docs (ça massacre un peu les pieds le temps de les faire quand même). Mais ça devient confortable après donc est-ce que ça compte vraiment ?
    Les robes et jupes pareil, j’ai abandonné le très court (alors que je trouve ça très joli) car j’en ai marre de devoir toujours veiller à ne pas montrer ma culotte. Et j’aime bien le style du mi-long et long, ça me prend moins la tête en restant stylé ! Mais pour compenser (faudrait pas trop de confort non plus lol), je suis OK pour devoir faire attention au flashboob/flashsoutif avec mes décolletés fluides et plongeants.

    Les jeans 100% coton et les ceintures je suis coupable ! Mais un jean un peu épais taille haute c’est si joli… par contre, je ne trouve pas ça si gênant au niveau de l’estomac que de l’entrejambe : la sensation du jean qui marque le camel toe c’est vraiment LE truc que je sacrifie pour le style ahah

    La lingerie, comme toi, je trouve ça vraiment trop joli, et je ressens ça comme un vrai plaisir vu que je ne me mets aucune pression pour en mettre quand je n’ai pas envie (le no bra c’est tout aussi bien). J’aime beaucoup ce qualificatif d’armure sexy 🙂

    Côté beauté j’adorais porter des rouge à lèvres bordeaux/rouge foncé avant… les masques, tout ça tout ça… et pour le coup c’est relou de devoir faire attention en mangeant/buvant/parlant. Avec les couleurs foncées ça ne pardonne pas en plus… mais je m’en fous car c’est stylé !

    L’épilation, j’avoue qu’en hiver, j’opte pour la tondeuse histoire que la longueur ne soit pas trop visible sous un collant ou dans l’emmanchure d’un t-shirt. Flemme de me faire mal toute l’année. En été j’assume pas (encore ?) par contre. C’est peut-être le seul truc que je vois vraiment comme une injonction parmi ces sacrifices pour le style d’ailleurs, c’est si chiaaant l’épilation.
    Je me préfère sans poil aux jambes mais bon, ça fait depuis mes 12 ans qu’on me dit de m’épiler et que c’est moche les poils, donc contrairement à un jean taille haute ou une veste un peu trop cintrée, j’ai pas vraiment l’impression que c’est « mon » goût mais juste qu’il m’a été imposé. Contrairement au reste, c’est le regard extérieur qui importe plus que le mien quand je m’épile (étant brune à la peau très claire, bah ça se voit un peu quoi). Donc voilà, ça c’est pas trop mon tribut au style, mais à la société ^^

    • Aloïs Guinut dit :

      Les chaussures inconfortables qui deviennent confortables, j’adhère tout à fait… mais pour certaines c’est intolérable. Encore une fois tout est une question de point de vue!
      Le flashboob en décolleté fluide c’est très birkinien ça (bon les siens étaient discrets).
      Et la sensation du jean qui marque le camel toe, hum, mais OUI! je vais peut-être faire un edit à cet article. Uné souffrance méconnue haha.
      Pour le RAL sous les masques j’ai un RAL mat liquide du tonnerre! Même si on peut aussi très bien s’en passer..

      Tout à fait d’accord pour les poils, c’est plus normativement imposé que toutes les autres choses que j’ai citées.
      Donc effectivement plus tribut à la société qu’au style.

      • Pauline dit :

        Si le flashboob m’arrive en public je justifierai ça « inspiration Birkin » alors…

        Ahah et ça fait « plaisir » de voir qu’on est plusieurs à souffrir du jean/camel toe ! Franchement parfois, avec ce genre d’inconfort dont personne ne parle vraiment, on finit par se demander si le problème ne vient pas de nous !
        Je prends carrément la référence du super rouge à lèvres s’il y a moyen 🙂

      • Marji dit :

        Ah! Vaste sujet. Votre liste m’a bien fait rire. Merci! Continuez d’écrire!

        En vieillissant j’ai abandonné les talons trop hauts qui me blessent ou me font tanguer. Je me sens plus « puissante » à plat avec une démarche assurée!

        J’ai arrêter de flipper avec mes poils suite à une prise de conscience féministe (version officielle) ou peut-être car j’en ai fait lasériser une partie…

        Je ne porte plus que rarement un soutien gorge (j’ai d’abord essayé pour voir et maintenant c’est difficile de revenir en arrière : trop inconfortable). Même si j’adore les beaux soutiens gorge et l’allure un peu « conquérante » qu’ils procurent.

  8. When I’m tracking on what I wear, I notice that the word « comfy » pops up an awful lot. I need to be comfortable enough in my clothes that I am not distracted from my work. And I do love sensual fabrics and textures, such as cashmere, or a suede boot. Being tall, I’m not afraid of heels, but happily embrace all of the flat shoe choices. Still, I’ll tolerate some discomfort to be stylish – the slightly too pointy toe, the mule that doesn’t quite stay on the foot consistently, a waistband that pinches a bit, etc. In a perfect world, all of our clothes and shoes would always be comfortable, but I think there’s an inherent hazard in women’s fashion. The styles, cuts, fabrics, embellishments, etc. change so often, it’s hard to accurately predict how something is going to feel unless you’re simply buying an exact replica repeatedly – and where’s the fun in that? That being said, certain things are very well worth repeating, such as a good bra or bathing suit, or a particular brand of athletic shoes.

  9. Juhi dit :

    When I read the title, I was about to respond that I don’t suffer for fashion at all, but on second thoughts I do. There are many things I won’t tolerate – itchy clothes are one, heeled, narrow or cheaply made shoes are another. I wear flat ankle boots in 3 seasons as I too don’t love the way I look in sneakers. I will wear blazers for work situations that demand them, and I avoid tight ones even then. I never wear blazers in my personal life preferring softer layers. I also try to wear natural fabrics, budget and convenience permitting.

    However, I suffer through waxing and threading. Also as an Indian I delight in large earrings, kohl pencils and longish hair … I don’t count them as suffering but as fun. Same with high waists and belts, which I don’t find noticeably uncomfortable. And while I embrace stretch I love my one pair of rigid jeans (a 90s girl at heart).

    • Aloïs Guinut dit :

      What you say is very true! But some thing some may count as fun are considered « suffering » by others. That’s why it’s all a question of point of view.
      Though I doubt anyone enjoys waxing or threading haha.

  10. Manderley dit :

    Bonjour Aloïs,

    Article très intéressant comme toujours.

    Je suis acheteuse sur le MIN de Rungis et donc j’ai tout sacrifié en terme de mode : chaussures de chantier confortables et robustes, en cette saison superpositions de hauts du plus fin au plus épais, pas de bijoux (danger), et plus de maquillage (à quoi bon entre le masque et les lunettes). Je me rattrape le week end mais de façon de plus en plus nonchalante (pente savonneuse): chelsea boots, jeans, cachemire et boucles d’oreilles, maquillage minimal. C’est tout.

    Ps; en ce moment c’est la période de l’immense forêt temporaire de sapins de Noêl, incroyable.

    • Aloïs Guinut dit :

      Ah oui je comprends! L’utile passe avant dans de telles circonstances!
      Trop envie que vous m’emmeniez avec vous voir cette forêt de sapins du coup.

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